Comparatif assurance-vie : quels sont les critères à mettre en lumière ?

Du fait du succès de l’assurance-vie, les offres sont légion, que ce soit auprès des compagnies d’assurance, des banques ou encore des mutuelles. En effet, la collecte continue d’enregistrer des valeurs record face aux autres placements d'épargne, et celle-ci s’élève à +2.4 milliards d’euros pour l’année 2023.

Face à la multitude de contrats proposés par ces assureurs, le souscripteur est appelé à réaliser la sélection avec soin afin que son choix concorde avec ses attentes en matière d’épargne, de rendement et de sécurité. Sélectionner le bon contrat nécessite donc de prendre en compte différents critères dans le cadre d’un comparatif.

 

Le type de contrat : épargner pour un projet futur ou protéger ses proches ?

Il existe trois types de contrats en assurance-vie, dont le choix dépend des objectifs du souscripteur. 

L’assurance en cas de vie : ce contrat garantit le versement d'un capital ou d'une rente au bénéficiaire désigné dans le contrat si l'assuré est en vie à la date d'échéance du contrat. L’alimentation se fait de manière régulière auprès de l’assureur et les encours capitalisent grâce aux intérêts composés. Le rachat peut avoir lieu à tout moment, et les encours peuvent être convertis en rentes viagères au moment du départ à la retraite. Le montant du capital ou de la rente dépend des cotisations versées, de la durée du contrat et du niveau de risque choisi.

L’assurance en cas de décès : elle permet de protéger les proches du titulaire. Le capital est versé aux bénéficiaires désignés en cas de décès de ce dernier. Le mode d’alimentation est le même que pour l’assurance en cas de vie, par des versements réguliers, et aussi par des versements uniques, c’est-à-dire en une seule fois.

L’assurance mixte : elle combine les spécificités des deux types de contrats susmentionnés.

 

Les frais : s'informer à l’avance afin d’anticiper le rendement net du contrat

Les frais d'un contrat d'assurance-vie impactent directement le rendement du contrat. Il est donc essentiel de les connaître à l’avance et dans la mesure du possible, d’opter pour un contrat peu gourmand en frais. Ces derniers varient en fonction des assureurs, et ils incluent les frais d’entrée, de gestion annuelle et d’arbitrage, entre autres. Si le souscripteur choisit le mode de gestion libre (à la différence du mode de gestion pilotée), les frais de gestion et d’arbitrage sont revus à la baisse.

 

Les supports d’investissement : fonds en euros, unité de compte ou fonds eurocroissance ?

Les supports d'investissement en assurance-vie se répercutent sur la performance et le risque du contrat. En effet, c'est sur ces supports que les primes versées sont investies afin de faire fructifier le capital. L’épargnant peut opter pour les fonds en euros, les unités de compte (UC) ou encore les fonds eurocroissance.

Les fonds en euros sont sécurisés, étant investis dans des obligations d’État et d’entreprise. En contrepartie, les rendements sont généralement faibles.

Les UC sont plus risqués, étant composés d’actions et de leurs dérivés. Cependant, elles délivrent un potentiel de rendement plus élevé. La valeur des UC peut fluctuer en fonction des marchés financiers, ce qui signifie que le risque de perte en capital est réel.

Les fonds eurocroissance reposent sur des UC pendant une durée de détention d’au moins 8 ans, puis les supports basculent vers les fonds en euros à quelques années avant le rachat, dans le but de sécuriser les capitaux.

 

Le rendement des fonds en euros

S’intéresser au rendement des fonds en euros se révèle pertinent lors du comparatif. Cette variable est en effet comparable pour tous les contrats d’assurance-vie, à la différence des contrats multisupports, c’est-à-dire en UC.

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